Il a fallu qu'un jour Dieu appelle
"Une société permissive est une société au sein de laquelle l’unique valeur reconnue est le bien-être matériel, le plaisir qui découle de l’instant présent. Ni le passé, ni l’avenir n’ont de sens. Par conséquent, ce que la personne a de mieux à faire, c’est de suivre aveuglément ses instincts." (source)
Ainsi, dans une société comme la nôtre, il n’est pas de bon
ton d’aller à l’encontre des idées et des courants de pensée coulant à flots
dans l’esprit des gens ! Puisqu’il est interdit d’interdire, il n’y a plus, ni
de bonnes, ni de mauvaises mœurs ! Une banalisation globale de mœurs à la carte
est en cours. Tout individu dorénavant est appelé à la tolérance, telle serait
la devise. Et malheur à l’intolérant, parce que l’intolérant qui se met en
travers des idées libérales, c’est lui le méchant ! Pour une société issue du
creuset des années 68, il ne manquerait plus que cela, à l’heure d’aujourd’hui,
après tant de guerres et de révolutions, que quelques énergumènes viennent à se
profiler pour imposer des idées de papa ou de grand-papa !
"Si tu n’es pas tolérant, casse-toi !" faut-il lire entre
les lignes ou entre les mots...
Eh bien moi je ne me casse pas !
Toi qui me lis, tu es bien content de rouler en voiture ! Tu
es bien content de rouler en train, en RER ! Tu es même encore super plus
content de rouler en vélo ! Tant mieux ! Tu m’en apportes le sourire !
Sais-tu qu’en savourant ces plaisirs de voyage, tu
bénéficies de la tolérance dans sa juste valeur ?
En effet, le bon fonctionnement d’une machine dépend des
bonnes tolérances dont chaque pièce a été conçue. L’ajustement de chaque pièce
composant la machine est fonction d’une bonne tolérance. Cela signifie que
chaque pièce doit être fabriquée avec précision. Si une pièce fait défaut, ou
n’a pas la dimension requise, la machine ne fonctionnera pas, ou fonctionnera
très mal. Nous connaissons tous cela.
Ce qui est moins connu, c’est l’interprétation de la
tolérance, dans sa juste valeur.
Mon premier métier fut tourneur sur métaux. J’ai fabriqué
quantités de pièces, axes, pistons, cylindres, soupapes, coussinets,
vis... servant à la fabrication de
machines. Toutes ces pièces détachées doivent être ajustées, montées, et
doivent fonctionner parfaitement. Par exemple, un axe qui doit coulisser dans
un fourreau, doit être usiné parfaitement, avec des mesures précises. Or il est
impossible, en travaillant le métal, d'obtenir une dimension exacte. Rien n'est
100% précis ou parfait. La dimension sera soit un peu en-dessus, soit un peu
en-dessous, selon les besoins d’ajustement. D’ailleurs si toutes les mesures de
chaque pièce étaient exactes rien ne fonctionnerait, il faut donc un peu de jeu,
soit en plus, soit en moins. C’est ce que la tolérance indique : une quantité
d’erreur tout comme une quantité de précision. Ce jeu, indiqué en + ou en – est
alors calculé, mesuré, et délimité, selon chaque projet. C’est alors une donnée
chiffrée inscrite avec la dimension. Par exemple, pour le diamètre d’un axe, un
tourneur sur métaux lira sur son dessin : Diamètre 40 mm +0,5, -0,1. Il saura qu’il devra
réaliser sa pièce en veillant à ce que le diamètre soit bien dans les
tolérances données, c’est à dire pas au-delà de 0,5 de mm et pas en-dessous de
0,1 de mm. Sinon sa pièce sera refusée... et s’il persiste dans des erreurs de
fabrication, il pourra perdre son emploi. Pour le fonctionnement des pièces
d’un moteur, les tolérances sont souvent plus réduites, et se situent en
millièmes de mm, en microns. Au cours de la fabrication, l’ouvrier devra alors
se soucier des différences de températures, rien que le fait d’avoir la pièce
dans la main, le métal se dilate de quelques centièmes de mm en plus...
C’est cela la tolérance : une donnée chiffrée, plus ou moins
grande. La tolérance zéro n’existe pas. Tout ce qui est fabriqué a une
tolérance, que ce soit un bâtiment ou une montre suisse, c’est-à-dire une
donnée chiffrée. Et tout ce qui est au-delà de cette tolérance est refusé,
c’est loupé, raté, mis au rebut.
Bien sûr il y a tolérance et tolérance. On ne construit pas
un bâtiment avec le même niveau de précision qu'une montre suisse et l'inverse
serait aussi ridicule (ce serait même impossible).
Pour conclure, si la tolérance zéro n’existe pas, la tolérance illimitée n’existe pas non plus ! Dans chaque projet, il y a une marge de précision nécessaire et une marge d’erreur : c’est la tolérance, dont la spécification reste très précise et exigeante. Ce sont des limites, en-dessus ou en-dessous, à ne pas dépasser. Sinon rien ne fonctionne.
Commentaires :
Re: sonia
Ainsi sur la terre, il y a un point de vue selon l'homme qui l'y habite, mais il y en a un autre qui est selon le Créateur de l'homme. Ce point de vue du Créateur reste immuable et indépendant de la pensé de l'homme : l'homme l'adopte s'il croit en Dieu, s'il ne croit pas en Dieu, il ne l'adopte pas.
Si tu prends le point de vue de Dieu, les choses sont claires : lorsqu'un homme et une femme sont ensemble en amour jusque dans le lit, ils deviennent une seule chair. Le point de vue de Dieu dit alors qu'il ne faut pas séparer ce qu'il a joint.
Si tu prends le point de vue de l'homme, l'homme s'en fout ! Quelle non-maturité pourrait-on dire ! Mais en plus, l'homme a une conscience souillée par le péché (certes plus ou moins souillée), néanmoins c'est la raison pour laquelle ses jugements sont faussés. Ce n'est que lorsque l'homme passe par un repentir, par une prise de conscience, et par une conversion que celui-ci cesse de s'en foutre. Et s'il ne se convertit pas, qu'il se laisse aller sans réfléchir, sans jamais prendre conscience que Dieu a tant aimé le monde jusqu'à donner son Fils mourir à notre place, qu'il préfère croire autre chose, alors sa conscience sera de plus en plus faussée, et il ne s'en rendra pas compte.
Voilà pourquoi du point de vue de Dieu, le témoignage qui ressort de la Bible est le suivant : une personne qui croit en Jésus-Christ se construira de mieux en mieux au cours de sa vie, tandis qu'une personne refusant la foi en Christ, se construira de pire en pire. Cela se passe à l'intérieur, donc cela ne se voit pas forcément : d'un côté, avec Jésus il y a construction ; de l'autre, sans Jésus, il y a déconstruction.
Parce que – du point de vue du Créateur de l'homme – Jésus EST LA VIE. Avoir Jésus c'est avoir LA VIE. Ne pas avoir Jésus c'est ne pas avoir LA VIE.
Note : La femme donne la vie. Comme toute femme, la vierge a donné la vie. Par contre LA VIE, LA VRAIE VIE, LA VIE ETERNELLE, seul Dieu peut la donner !
Pour conclure on peut dire ceci :
A chacun ses choix !
On peut faire ce que l’on veut. Mais il faut savoir ce que l’on
veut.
Est-ce que je veux un moteur qui marche, une machine qui
fonctionne, une société vivable ?
Ou bien est-ce que je veux un moteur qui ne marche pas, une
machine qui ne fonctionne pas, une société chaotique ?
Est-ce que je veux le bonheur, ou est-ce que je veux le
malheur ?
Voila !
Re: sonia
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sonia
Le "degré de tolérance" dépendant du "degré de conscience".
Ex :
_ pour un homme, sortir avec 2 femmes qui prônent la fidélité : c'est pas bien ... dans la mesure où il fera souffrir l'une Et l'autre ( surtout si c'est sur la durée ). = monsieur a tout gagné et les "filles sont les perdantes". Et il sait qu'il fait souffrir l'une ET l'autre. ( = nécessité de tolérance zero )
_ Pour un homme sortir avec 2 femmes qui toutes 2 prônent l'infidélité = compteurs remis à zéro, tolérance totale sans perdant.
_ Pour un homme fidèle qui a des problèmes dans son couple du au comportement de madame ( les femmes n'étant pas non plus toujours des modèles de perfection ... mais on peut inverser aussi les rôles ) : une infidélité passagère pouvant s'entendre "comme un défaut de parcours" = l'aléas des "défauts humains" = nécessité de tolérance avec "ajustement"