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Il a fallu qu'un jour Dieu appelle

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A la fin, à la fin seulement, l’homme criera-t-il “au secours“ ?

Si Dieu a des yeux pour voir, il voit tout. Il voit ceux qui n’ont pas d’abri, comme il voit ceux qui possèdent une ou plusieurs villas cossues. Il voit aussi ceux qui habitent dans des carrées ressemblant à des cages à lapins. Ils appellent ça des maisons, des appartements, des chambres... Dieu a beaucoup de compassion pour eux (pour eux tous), il sait qu’ils ne peuvent pas rester longtemps dans cet espace si limité (n’oublions pas qu’avec ou sans maison notre espace reste limité).

La vie de l’homme sur la terre
Bouche bée, je vois l’abrutissement (excusez-moi) d’une société de consommation. Une société complétement égarée, perdue, s’évertuant à entretenir des envies inassouvies. “Bouffer“ (au sens propre et figuré) est le terme courant pour dire ce qui l’occupe à plein temps. “Bouffer l’autre“ est l’instinct naturel de l’animal pour vivre et survivre. S’il ne reste que ce genre d’instinct en l’homme... si ce qui est humain est de moins en moins visible dans les actes de l’homme... cela signifie qu’il s’est trompé dans ses choix, qu’il a préféré refouler la voix de sa conscience jusqu’à ne plus l’entendre, ni la ressentir...  et à un moment donné il ne s’est plus rendu compte de son égarement. Comme une brebis finit par s’égarer rien qu’en broutant devant elle l’herbe verte du voisinage, en peu de temps elle se retrouve perdue !

Il y a toutes sortes de gens, tous différents mais qui ont le même problème en commun. Il y a des gens, qui ne lisent jamais et qui sont toujours en train de bouffer et qui ne sont jamais rassasiés. Il y en a d’autres qui lisent tout le temps, qui alimentent sans cesse leur désir de lire, et qui ne sont jamais rassasiés non plus.

Que recherchent les gens ? Allez savoir... Pourtant il y a des gens qui cherchent et qui trouvent (ils sont peu nombreux mais il y en a) ! Et puis il y en a d’autres qui cherchent et qui ne trouveront jamais. Notre société entière sur toute la surface du globe ne semble pas avoir trouvé. Celui qui a dit “L’homme est un loup pour l’homme“ rejoint ma pensée. Mais... de même que ce même homme n’a pas souhaité lui-même être un loup, moi non plus je ne veux pas être un loup. Et personne n’est obligé d’être un loup ! Pourtant, il me semble qu’avant d’être loups, nous sommes tous d’abord comme des brebis. Soit nous nous perdons et nous sommes incapables de retrouver notre chemin (comme une brebis perdue est incapable de retrouver son chemin), soit nous nous laissons retrouver par notre berger si nous décidons de l’appeler* (comme une brebis perdue finit par bêler).

* Jésus est le bon berger :

“Jésus dit encore :
– Je vous le déclare, c’est la vérité : je suis la porte de l’enclos des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands, mais les brebis ne les ont pas écoutés. Je suis la porte. Celui qui entre par moi sera sauvé, il pourra entrer et sortir, et il trouvera sa nourriture. Le voleur vient uniquement pour voler, tuer et détruire. Moi, je suis venu pour que les hommes aient la vie et l’aient en abondance.
Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. L’homme qui ne travaille que pour de l’argent, qui n’est pas le berger et à qui les brebis n’appartiennent pas, abandonne les brebis et s’enfuit quand il voit le loup, de sorte que le loup s’empare des brebis et les disperse. Il s’enfuit parce qu’il ne travaille que pour de l’argent et ne se soucie pas des brebis.
Je suis le bon berger. De même que le Père me connaît et que je connais le Père, de même je connais mes brebis et mes brebis me connaissent. Et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas dans cet enclos. Je dois aussi les conduire, elles écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau avec un seul berger... (ici Jésus parle des Juifs et des païens)“.
(La Bible, Jean 10.7-18)

Ecrit par alberto, le Dimanche 2 Août 2009, 10:53 dans la rubrique Actualités.
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