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Il a fallu qu'un jour Dieu appelle

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La Bible commence lorsque la philosophie prend fin
--> pour une très bonne année

Le problème, c’est la distance qui sépare Dieu et l’homme : une distance incommensurable ! un gouffre !

Ainsi la plupart du temps, lorsqu’un chrétien veut parler de Jésus à quelqu’un, la personne “est trop loin“ et ne peut rien comprendre. Dieu n’a pas les mêmes pensées que nous, alors la personne ne comprend rien du tout !

La distance qui sépare Dieu et l’homme est tellement grande que l’homme – seul avec sa pensée – n’a aucune chance de l’atteindre. Seul Jésus, en venant sur la terre, a annulé cette distance incommensurable. Et maintenant, seul Jésus peut annuler la distance qui nous sépare de Dieu, dans la pensée, dans la discussion, dans la réalité aussi. Mais pour cela il faut l’avoir ce Jésus !

Or, tout le monde le sait, la plus grande majorité des gens ne se soucient pas de Jésus ! La plupart du temps, lorsque je parle de Dieu à quelqu’un, mon interlocuteur est confronté à ce problème parce que Dieu est trop loin de lui. Et il ne comprend rien. Cela se traduit par des moqueries. C’est normal.

Avec un coup de baguette magique, le problème serait résolu ! Mais avec Dieu il n’y a pas de magie ! Pour venir à Dieu, pour le trouver, il faut le vouloir et il faut le chercher. Il faut donc s’en donner la peine. Sans labeur il n’y a pas de réussite !

Lorsqu’une personne découvre Dieu réellement, soyez certain qu’en amont, cette personne s’en est donnée la peine et a adopté une attitude de coeur permettant la réception des choses de Dieu. La volonté de croire en un Dieu réel et parfait est nécessaire !

Exemple 1
Un ami (depuis 25 ans), originaire d’Autriche, agent d’assurance, grand voyageur et gastronome, il a été serveur à l’étranger (USA, Australie...) dans les plus grands hôtels et sur plusieurs grands paquebots. Marié sans enfant. Il aime autant le luxe que la simplicité. Savoir concilier les deux avec un style de vie à caractère spirituel n’est pas chose courante. Il est mon meilleur ami. Chez lui, tout est ordre (style Louvre en plus petit), cuir noir, tapis, meubles, tableaux, lustres, étagères avec livres de philosophie, religions, politique, ainsi que le Coran et la Bible...
– Tu vois, W., (et je lui demande d’un geste de la main d’embrasser du regard le salon où il me reçoit), lorsque je viens chez toi, tu ouvres la porte, tu m’invites à entrer dans ta demeure et à m’asseoir confortablement dans un fauteuil. Tu m’offres à boire, à manger, et nous discutons sur les sujets qui nous passionnent. Nous avons toujours de longues conversations sur Dieu qui sont je crois constructives (sinon nous cesserions d’être amis). Et bien tu vois W., avec Jésus c’est pareil ! Lorsqu’on invite Jésus, on ouvre la porte de son intérieur (de son coeur), mais ce n’est que la première démarche. La deuxième démarche, plus difficile celle-là, consiste à inviter Jésus à entrer dans notre espace intérieur (comme ici dans ton salon), et à lui donner une place, une bonne place si possible ! Ensuite il est facile de dialoguer, de discuter avec Jésus sur toutes choses comme avec un ami. Il en résulte toujours un enrichissement inégalable !

Exemple 2
Avec mon ami J., c’est différent. Informaticien. Un enfant. En instance de divorce. Son Père, un ancien instituteur de l’Allemagne de l’Est est croyant, sa mère (décédée récemment) l’était aussi. Lui, par contre, n’est pas croyant. Comme il a grandi dans le même environnement que ma femme, en Bavière, il est resté l’ami de la famille. Nous nous rencontrons donc de temps en temps. Lorsqu’il vient, on sent qu’il a un grand besoin de parler. Seulement, avec moi, il ne trouve pas l’interlocuteur idéal, c.-à.-d. celui qui ne dirait rien et qui ne ferait qu’écouter. Le fait est que je ne le vois pas si souvent et le temps que je passe avec lui est finalement particulièrement compté, j’en suis conscient. J’ai raconté à W. ma dernière entrevue avec lui.

– Tu vois W., ouvrir la porte, c’est facile ! J. ouvre sa porte, il n’est pas athée. S’il était athée, il resterait fermé à toute idée de Dieu. Mais il croit à une divinité, on peut dire qu’il est d'un genre agnostique. Cette première démarche d’ouvrir sa porte reste quand même essentielle ! S’y opposer fermement peut engendrer des difficultés sérieuses, c’est courir le risque de ne plus pouvoir ouvrir... Bref, J. ouvre sa porte, ce qui est bien ! Le problème commence avec la deuxième démarche : chez lui, dans son espace intérieur, tout est plein ! Tout est si rempli qu’il n’y a pas de place pour entrer ! Personne, aucun visiteur ne peut entrer ! Il n’est donc habité que par lui-même. Son égo le remplit complètement ! Dans ce cas, comment pourrait-il inviter Jésus ?
Les arguments typiques pour ce genre de situation fusent de sa bouche : “Ton parcours, c’est ton parcours... Ta Bible, c’est ta Bible... Ton Dieu, c’est ton Dieu... Et d’abord la Bible a été écrite par qui ?... Et puis géographiquement, elle relève d'un tout petit espace totalement insignifiant du globe... Et puis elle est d’une autre culture qui n’a rien à voir avec la nôtre... D’ailleurs Noël n’est pas une fête chrétienne... Et d’abord Dieu c’est quoi ?“...
Une stratégie effectivement aurait été d’écouter et de m’aligner sur sa pensée. Mais j’ai choisi une autre stratégie. Durant toute la conversation et à plusieurs reprises, ma réplique resta la même afin de ramener au centre ce qui pour moi reste l’essentiel :
“Je parle de l’homme qui est mort sur la croix pour notre péché et qui est revenu à la vie. Je parle de Jésus. Je parle de Dieu.“ Avec l’exemple suivant pour dire ce qu’est la Bible : “Demain, tu achètes le journal, le Nürnberger Nachichten, et tu y lis cette petite annonce : “Monsieur Muller (ou Dupont) né le ..., dans la ville de... est mort à la suite de ...“
Voilà, lorsqu’on lit ce genre d’information, on ne se demande pas qui l’a écrite, l’info est claire et on l’accepte telle quelle est, dans sa vérité. On peut la vérifier évidemment, mais là on cède la place au doute ... La Bible n’est rien d’autre que cela.

Si mon ami J. veut inviter Jésus chez lui, il doit d’abord sortir les choses encombrantes et inutiles qui prennent toute la place dans toute sa pensée, il doit en quelque sorte faire le ménage dans son coeur. Rien n’est plus difficile que de s’attaquer à son orgueil et à son égo ! Et cela demande un certain temps.

Je disais au début que la distance entre Dieu et l’homme est si grande, que l’homme – seul avec sa pensée – n’a aucune chance de l’atteindre. L’avantage de J., c’est qu’il se pose des questions et qu’il est en recherche. Rien n’est jamais vraiment vain dans la vie, aucune conversation n’est jamais vraiment vaine, ce qui se passe dans le coeur reste mystérieux en ce qui concerne la maturité des idées. La seule  condition permettant un aboutissement heureux dépend non pas de la somme de savoir mais de la sincérité du coeur. Parce que c’est là que Dieu regarde – au coeur – lorsqu’il décide d’agir. Et lorsque Dieu agit en nous, nous ne pouvons l’expliquer mais nous nous en rendons compte. Ensuite nous en parlons. On n’allume pas une lampe pour la mettre sous la table mais sur la table !

Ecrit par alberto, le Dimanche 3 Janvier 2010, 10:52 dans la rubrique Actualités.
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