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Il a fallu qu'un jour Dieu appelle

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Lis (ou Lys)
©alberto

Lis (ou Lys)

Volupté, amour intense et platonique, éducation affective, sont les ingrédients du roman d'Honoré de Balzac "Le Lys dans la vallée".

Pour nous, citadins, les lys mis en bouquet sur une table de salon peuvent évoquer aussi une histoire d'amour, lointaine, perdue au fond de quelque vallée. Une histoire d'amour consumée mais que la beauté des lys semblent rendre éternelle.

J’aime la beauté, mais comme celle-ci est vaine (elle se flétrit et meurt), à quoi bon fondre devant les belles créatures ! Je sais, c’est vite dit ! Soit dit également en passant que, si la beauté de la chair passe, la beauté en soi demeure : elle est éternelle ! Dieu ne serait pas Dieu s’il ne créait du laid !

Pourtant, dans ma zone secrète, j’avoue que je prie surtout pour ceux qui ne sont pas beaux, pour les gros, les petits, ceux qui n’osent, ni se regarder dans la glace, ni se laisser photographier. Il y a pourtant une pudeur respectable dans la vraie beauté que l’artiste réussit parfois à révèler, même si, hélas, tout le monde n’arrive pas à la voir.

Qui cherche la nature trouve évidemment la beauté ! Et Dieu ne se révèle-t-il pas dans la nature ? Mais si ! La nature, fait réponse à nos inquiètudes, à nos angoisses, à nos soucis. La nature nous invite, nous les gens des villes, à sortir de nos murs, de nos musées, et à regarder, à sentir et à observer...

Un tout autre aspect de la nature est décrit sans complexe dans le livre de Charlotte Roche "Zones humides" (sortie le 6 mars 2009. Traduction du best-seller allemand "Feuchtgebiete", vendus à 900 000 exemplaires rien que dans l'année 2008)... Avec ce livre, vous voyez (ou vous verrez), (ou vous ne verrez pas), qu’aux confins des frontières, il y a nature et nature, et que l’homme (la femme) n’a de cesse d’explorer. Nous sommes plus ou moins habitués à cette forme de violence qui semble détruire le sentiment de honte mais qui fait peut-être réponse à la pub prônant la femme parfaite et clean. A moins que ce soit, comme le disait quelqu’un, la faute à Houellebecq !


Ecrit par alberto, le Jeudi 5 Mars 2009, 09:55 dans la rubrique Actualités.
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